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20/10/2006
    Chères première chaire, heures de TP, etc.


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Comme vous le savez sans doute, le texte définitif du projet de modification du décret de 1950 soumis à concertation a été rendu public en fin de semaine dernière. (dans le cas contraire, faisant la Une des sites syndicaux, vous le trouverez très facilement)

Quelques jours après, signe d'une grande réactivité, j'ai reçu une volée de méls pétitionnaires dont le point de propagation initial est l'apbg et que des collègues, comme moi-même, ont contribué à diffuser en nombre et de leur mieux au gré de leur carnet d'adresse.

Je signerai et enverrai probablement cette Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de lâ??Ã?ducation nationale mais je me pose tout de même une question : Est-ce la meilleure solution ?

Chacun sait que souscrire à une pétition revient à émettre plusieurs signaux : D'abord, bien sûr, un signal de mécontentement et de désapprobation, mais pas que cela ! Il me semble assez clair que signer cette lettre est déjà faire un choix entre "sauver le navire" et "sauver sa peau"; c'est implicitement envoyer un signal du genre "pour le reste, au pire, pourquoi pas� mais au moins, épargnez nos TP!". C'est un cri bien légitime� mais est-il stratégique ?

Les modifications du décret de 1950 concerne évidemment toutes les disciplines, chacune y trouvant légitimement à redire et ne faudrait-il pas, en la circonstance, veiller à faire corps, à désapprouver tous ensemble, et éviter de rentrer dans une possible stratégie de division ? Une chose est sûre, on ne peut avoir l'un et l'autre.

Envoyer cette pétition passe donc, hélas, en préalable par un choix cornélien : celui de se montrer unis et coriaces, au risque de tous perdre, ou d'être, disons "curiaces", en espérant passer outre la tourmente. Il me semble pour l'heure que dans ce bien mauvais jeu de mot (désolé�) se trouve une grande partie de la réponse� qui, nous le savons, ne date pas d'aujourd'hui.

Tout ceci n'est, bien sûr qu'un modeste point de vue�


NB : Persuadé que vos commentaires m'aideront à lever se (fort) doute, je les attends avec impatience !




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