CLASSIFICATION SIMPLIFIEE DES ROCHES
I. LES ROCHES SEDIMENTAIRES
Elles sont l’aboutissement de phénomènes physiques ( transport et accumulation ), chimiques ( concentration ) ou biologiques ( construction ). La plupart sont d’origine marine et se sont formées au fond des mers. Elles se présentent sous l’aspect d’ un empilement de lits parallèles entre eux. Il existe cependant des roches sédimentaires continentales : elles se sont déposées au fond de lacs ou dans le lit de fleuve, soit à la surface du sol par des éboulis, des limons transportés par le vent.
Roches détritiques : issues de débris de roches antérieures. Exemple : les graviers.
Roches de précipitation : elles se forment par surconcentration d’un ou plusieurs corps chimiques. Exemple : gypse, sel de potasse.
Roches sédimentaires construites : elles sont formées par des organismes vivants comme les récifs coralliens.
II. LES ROCHES MAGMATIQUES OU ERUPTIVES
Elles se solidifient à partir d’un magma fondu. Les roches plutoniques resteront en profondeur alors que les roches volcaniques monteront à la surface. Leurs noms différent en fonction de leur compositions minéralogiques.
Roches plutoniques : elles se mettent en place au sein d’autres roches, en profondeur. C’est au cours du refroidissement que les cristaux se forment.
Roches effusives : elles sont émises par un volcan. Au cours de la remontée, le magma se différencie. Une roche sans cristaux ou de très petite taille témoigne d’un refroidissement très rapide.
I. LES ROCHES METAMORPHIQUES
Elles sont le produit de transformations en profondeur ( 5 à 50 km ) sous l’influence d’une augmentation de la température et de la pression. Cette transformation s’accompagne d’une cristallisation complète des minéraux et d’une déformation qui se traduit par un débit en feuillets. Ex : schistes, gneiss, marbre.
Il existe aussi un métamorphisme de contact qui se développe en auréole à la périphérie d’un massif intrusif. Les roches périphériques sous l’effet de la chaleur subissent des transformations.
Note : Cet article est également accessible dans les Dossiers LaboSVT. (du même auteur)