Cet article fait partie d'une série de trois. Il porte plus particulièrement sur la présentation du réflexe myotatique et la notion de muscles antagonistes.

Problématique : Comment se manifeste ce réflexe ? Quels sont les organes mis en jeu ?

Objectifs de méthodes :  - Confronter des idées nouvelles dans un but explicatif.
                                              - Exploiter des enregistrements.

Expérience A . Observation du reflexe achiléen

Un coup sec porté sur le tendon d’Achille entraîne un mouvement brusque d’extension du pied.

 1.      Quels sont les muscles contractés et ceux relâchés pour rendre ce mouvement possible ?

Expérience B. Scherrington 1913

 Chez un animal spinal, c’est-à-dire dont la moelle a été déconnectée de l’encéphale par section au niveau du coup, Scherrington observe qu’une stimulation portée sur une patte postérieure déclenche une flexion du membre.

Scherrington réalise alors l’enregistrement simultané des variations de la tension des deux muscles antagonistes de la cuisse ( l’un est fléchisseur de la jambe, et l’autre est extenseur) après stimulation de la patte postérieure. L’enregistrement est représenté ci-dessous.

L’observation de l’activité d’un muscle nous renseigne sur l’activité des motoneurones correspondants : une contraction du muscle résulte d’un émission importante de messages nerveux moteurs alors qu’un relâchement musculaire traduit une non activité des motoneurones.

1.      Quel est le centre nerveux qui intègre les informations dans le cas du réflexe myotatique ?

2.      Quelle interprétation neuronique pouvez-vous donner à cette expérience ?