Un nouvel ensemble de "fiches de méthode" concernant, cette fois, le niveau de Terminale S. (Cet article fait suite à deux autres, concernant les niveaux de première S et Seconde)
Au programme :
- lire un arbre phylogénétiques
- chématiser les étapes de la méiose
- symboles conventionnels en génétique
- exploiter un croisement en génétique
- courbes relatives au la reproduction
1. Garder à l’esprit que l’axe des temps est vertical, du bas vers le haut
2. Repérer la position des espèces par rapport à cet axe : elles sont actuelles (position haute) ou fossiles (position basse);
3. Attribuer à chaque nÅ?ud l’existence d’un ancêtre commun hypothétique ;
4. Repérer les innovations évolutives au cours du temps : chez les ancêtres communs, un caractère passe de l’état primitif à l’état dérivé pour la première fois;
5. Vérifier que tous les descendants d’un ancêtre commun sont reliés à lui par des branches; ensemble ils partagent au moins un caractère homologue dérivé ;
6. Vérifier que chez tous les ascendants d’un ancêtre commun, les mêmes caractères homologues sont à l’état primitif ;
7. Conclure sur un lien de parenté fort entre certaines espèces : si on considère 3 espèces, les deux espèces les plus étroitement apparentées sont celles qui ont un ancêtre commun qu'elles ne partagent pas avec le 3ème espèce : il existe un ancêtre commun exclusif à ces deux espèces.
8. Retrouver le portrait robot d’un ancêtre commun en faisant l’inventaire de tous les caractères homologues, à l’état dérivé, communs à l’ensemble de ses descendants.
1. Déterminer le nombre de chromosomes à représenter, à partir de la formule chromosomique.
2. Utiliser une couleur différente pour chaque paire de chromosomes.
3. Dessiner les chromosomes avec des bras de longueur différente, pour mieux les polariser et représenter leur centromère par un point.
4. Pour chaque étape, respecter la position réelle des chromosomes et leur apparence (une ou deux chromatides). Si ces derniers migrent, ajouter des flèches qui indiquent le sens de déplacement
5. Indiquer pour chaque étape le nom de la phase et la formule chromosomique de chaque cellule.
1. Pour représenter un arbre généalogique (ou pedigree) :
2. Pour écrire le phénotype des individus : chaque caractère s’écrit entre crochets
exemple : [ corps noir]
3. Pour écrire le génotype des individus :
exemple :
pour deux gènes indépendants d’une cellule diploïde |
pour deux gènes liés d’une cellule diploïde |
pour deux gènes indépendants d’une cellule haploïdes |
pour deux gènes liés d’une cellule haploïdes |
L M --- ; --- L m |
L M -------- L m |
(L ; M)
|
(L M)
|
1. Déterminer le nombre de gènes à étudier, à partir des caractères imposés.
2.Préciser les relations de dominance et de récessivité entre les allèles de chaque gène, grâce à un croisement entre deux individus derace pure (c’est-à -dire homozygotes pour les gènes considérés) qui diffèrent par un ou plusieurs caractères. Ecrire pour toute la descendance un génotype hétérozygote, alors que seuls les allèles dominants s’expriment dans le phénotype.
3. Rechercher la localisation des gènes (voir fiche croisement test).
4. Ecrire le génotype de chaque individu en commençant par les ancêtres.
5. Compléter un échiquier de croisement pour expliquer les proportions observées dans les descendances.
1. Son déroulement : un croisement entre un individu de génotype inconnu (au phénotype dominant) et un individu de race pure, récessif pour le ou les gènes étudiés (phénotypes récessifs). Le phénotype de la descendance obtenue dépend uniquement de la diversité des gamètes produits par l’individu au phénotype dominant, alors que l’individu double récessif ne produit qu’un seul type de gamète, toujours porteurs de l’allèle récessif. Le phénotype de la descendance est influencé par le déroulement de la méiose chez le parent de génotype inconnu.
2. L’exploitation des résultats de l’étude d’un seul caractère:
Seuls les individus de race pure sont homozygotes pour les gènes considérés. Les autres individus de phénotype dominant peuvent être homozygotes ou aussi hétérozygotes pour les gènes considérés.
- Déterminer grâce au croisement test le génotype des individus qui ne sont pas de race pure.
Pour un seul caractère et donc un seul gène étudié:
3. L’exploitation des résultats de l’étude d’un couple de caractères:
Si on admet que un caractère du phénotype est toujours contrôlé par une gène unique, l’étude d’un couple de caractères doit mettre en évidence le lien entre les deux gènes correspondants.
- Préciser avec le croisement test si les deux gènes sont liés ou indépendants.
Pour deux caractères et donc deux gènes étudiés:
Conclure que les deux gènes sont dits indépendants : ils sont situés sur des paires différentes de chromosomes homologues.
- Montrer grâce au brassage génétique inter chromosomique comment il est possible d’expliquer les proportions des phénotypes dans la descendance : déterminer le génotype des 4 gamètes différents que l’individu testé peut produire, de manière équiprobable. Concevoir un échiquier de croisement.
Conclure que les deux gènes sont génétiquement liés : ils sont portés par la même paire de chromosomes.
- Montrer grâce au brassage génétique intra chromosomique comment il est possible d’expliquer les résultats des phénotypes dans la descendance (on ne peut pas démontrer les pourcentages): déterminer le génotype des 4 gamètes différents que l’individu testé peut produire, de manière NON équiprobable : les gamètes majoritaires sont parentaux ; ils renferment les mêmes couples d’allèles que l’individu testé. Les gamètes minoritaires sont recombinés ; ils sont le résultat de crossing overs. Ils renferment des chromatides dont la séquence en allèles est différente de celle de l’individu testé. Concevoir un échiquier de croisement.